Très appréciés pour le confort intérieur qu’ils procurent, les planchers chauffants ont de nombreux atouts : ils permettent de libérer les murs de toute installation encombrante, mais aussi de profiter d’une température homogène et douce. Ils ont aussi pour avantage d’être silencieux. Deux types de sol chauffant existent : le système électrique et le système hydraulique.
Le chauffage par le sol électrique
Le plancher chauffant électrique est composé d’une résistance qui court dans le sol de la pièce, entre la dalle de béton et une chape de mortier. L’installation du système électrique est peu onéreuse, et il ne nécessite aucun entretien. C’est en revanche la consommation d’énergie qui peut être importante et coûteuse.
Il est possible d’opter pour ce type d’installation en rénovation, car la trame chauffante peut aussi être posée directement sous le carrelage, sur la chape de finition. C’est une solution intéressante pour la régulation de température dans une salle de bain par exemple, car l’effet attendu est surtout celui de réchauffer le carrelage pour un plus grand confort. Dans une grande salle de bain, on pourra utiliser de manière complémentaire un chauffage au sol et un sèche-serviette par exemple.
Le sol chauffant hydraulique
Il s’agit d’un réseau de conduites en cuivre ou en polyéthylène réticulé (PER), directement prises dans la dalle de béton. Un liquide caloporteur circule dans le réseau pour diffuser la chaleur dans l’ensemble de la pièce. Le réseau est alimenté par une pompe à chaleur ou par une chaudière basse température. L’installation est plus coûteuse que pour un plancher chauffant électrique, mais elle est rapidement rentabilisée par les économies faites du côté de la consommation d’énergie. L’utilisation d’une pompe à chaleur offre encore une plus grande régulation de température : elle permet de rendre le système réversible pour rafraîchir aussi l’intérieur d’un domicile en été.
Le système hydraulique nécessite un entretien régulier, contrairement à l’électrique : une PAC devra être vérifiée tous les 6 mois, et une chaudière tous les ans. Le circuit de tubes doit quant à lui être vérifié et entretenu tous les 5 à 7 ans.
